vendredi 15 juin 2012

Vous pouvez dés maintenant lire un nouvel article en page "7e art/Scènes", sur un film Norvégien sorti récemment et qui vaut le détour, "une éducation Norvégienne". Ce long-métrage est Punk et décoiffant !

dimanche 20 mai 2012

Du nouveau en page Musique !

Vous pouvez dès maintenant lire un nouvel article que je viens de poster en page "Musique/Concerts". Il concerne Carlton Rara, chanteur et compositeur Franco-Haïtien encore peu connu, que j'ai découvert très récemment et qui fut pour moi une vraie révélation.

dimanche 29 avril 2012

Nouveau Live Report en page Musique/Concerts

Vous pouvez dés à présent lire un article sur le concert des Strange Boys, groupe phare de la scène garage-rock actuelle, qui se déroulait hier soir à La Maroquinerie. C'est à retrouver en rubrique Musique/Concerts. Bonne lecture et surtout bonne écoute !!
Bobby'

vendredi 13 avril 2012

Dylan is back in Paris !

L'affiche de l'exposition
Après un premier passage en 1966, au cours duquel il traîna dans les rues avec Johnny et dragua Françoise Hardy dans les coulisses de l'Olympia, l'immense Bob Dylan est de retour à Paname à travers une superbe exposition que lui consacre actuellement la cité de la musique. Intitulée "Bob Dylan, l'explosion Rock, 61-66", elle revient sur les 5 années les plus importantes de sa longue carrière, durant lesquelles il sortit ses meilleurs albums, parmi lesquels de réels chefs-d'oeuvre, et de très nombreuses chansons désormais érigées au rang de classique incontournable. C'est aussi au cours de cette période que le troubadour Folk contestataire se mua petit à petit en une icône rock-star. C'est cette évolution, fascinante, que la cité de la musique s'attache à retracer en proposant aux visiteurs un parcours chronologique autour des jeunes années du grand Bob, de son enfance à Hibbing à la consécration qui fit suite à la sortie de son double album Blonde on Blonde.
 L'exposition, assez vaste, se divise en 3 parties : une galerie de photos en noir et blanc du jeune Dylan par Daniel Kramer (également co-organisateur de l'expo), le parcours chronologique principal qui s'étend sur trois grandes pièces mitoyennes, et enfin un espace au sous-sol sur ses différents passages à Paris, plus particulièrement sur celui de 1966 au cours duquel il rencontra Johnny.
La galerie de photos de Daniel Kramer
Joliment encadrées, les photos nous montrent un Dylan à l'épreuve du quotidien, tour à tour perché dans un arbre, dans les coulisses d'un de ses concerts, chez lui avec Joan Baez, ou encore avec le grand Johnny Cash dans un café. Ces photographies sont toutes très touchantes et pleines de vérité, ce qui s'explique par le fait que Daniel Kramer, le photographe, était à l'époque devenu un intime de Dylan, qui restait donc naturel face à son objectif. Cette galerie de photos assez rares donne une réel valeur ajoutée à cette exposition et l'écarte d'un simple parcours conventionnel. En effet le parcours chronologique qui suit est moins originale, mais il est tout de même très intéressant, car très bien documenté et très bien fourni. Il est découpé en trois salles mitoyennes qui mêlent textes explicatifs, vitrines remplies de raretés (guitares d'époque, vestes griffées "Elvis", le manuscrit original de Bound for glory de Guthrie, photos de classe du Bob lycéen à Hibbing...), extraits vidéos de concerts, pochettes vinyles de ses plus grands disques, paroles de ses chansons....Tous ces éléments, auxquels il faut ajouter la musique de Dylan qui résonnera 3 heures durant dans mes oreilles, concourent à plonger le visiteur dans l'univers de la légende.
L'album de la maturité Rock de Dylan
 La première des trois salles est consacré à son enfance, à ses premiers héros (Elvis et Buddy Holly) et à sa découverte de la musique Folk via Guthrie. La seconde explore la renaissance Folk du début des années 60 (Peter, Paul and Mary, Odetta, Pete Seeger) à laquelle Dylan participe avec ses 3 premiers albums, dont le fameux Freeweelhin', qui inclut la mythique chanson Folk Blowin in the wind. La dernière salle est consacrée à la mutation en 1965 de sa musique Folk en un Folk Rock aux textes surréalistes et poétiques, sujet central de l'expo, qui s'effectue d'abord sur son album Bringing it all back home puis ensuite et surtout sur son chef d'oeuvre Highway sixty one revisited, qui comprend la chanson Like a Rolling Stone, véritable révolution à l'époque, avec ses 6 minutes et son texte aux accents désabusés et très cyniques. Cette nouvelle façon de jouer et d'écrire des paroles provoquent à l'époque de profonds changements : les textes des groupes de Rock deviennent "adultes", moins niais et anodins, mais plus virulents, et de nombreux groupes voient le jour dans le sillage du nouveau Bob, pour créer un véritable courant Folk Rock (The mamas and the papas, the Byrds, the Lovin' Spoonful...).
La dernière salle, au sous-sol, qui revient sur son passage à Paris en 66, nous éclaire sur ses rencontres avec Johnny et Françoise Hardy, sur son image en France à l'époque, et sur le mouvement Folk Français émergeant dans le sillage de Hugues Aufray, qui commençait à adapter les chansons de l'Américain. On apprend ainsi que de nombreux médias Français voyaient d'un mauvais oeil l'arrivée de cet Américain aux cheveux ébouriffés, mal présenté.. Ils le surnommaient le "beatnik millionaire", ironisant ainsi sur le décalage entre ses textes et son image contestataire avec sa fortune grandissante.
Dylan et Johnny à Paris en 66
L'exposition se clôt par un extrait de 15 minutes du documentaire Don't look Back, qui date de 1966, dans lequel on observe les déambulations de Dylan à Paris, quand il rencontre ses fans, en conférence de presse..Ces épisodes parisiens sont souvent hilarants, notamment quand Dylan répond totalement à côté de la plaque à chaque question des journalistes - le journaliste : "qu'aimez vous dans la vie?" ; réponse de Dylan : "manger et fumer" - ou quand il annonce à des fans choqués que le mot "protestation" ne fait pas partie de son vocabulaire.
Une très belle exposition, riche et variée, que je recommande à tous les fans de Bob Dylan mais aussi aux amoureux des années 60.

mercredi 28 mars 2012

Django Django : premier album et premier chef d'oeuvre

La pochette de l'album de Django Django
 Django Django est le nom du projet musical initié il y a maintenant un peu plus de 3 ans par quatre jeunes Anglais qui se sont rencontrés sur les bancs d'une prestigieuse école d'art britannique. Après avoir diffusé quelques unes de leurs compos sur le net entre 2009 et 2010 et sorti un Maxi remarqué en 2011, ils viennent de sortir leur premier album, le bien nommé "Debut album", à l'entame de cette année 2012. Et autant vous prévenir tout de suite, ça valait le coup d'attendre, car ce premier Django Django, c'est du très très lourd.
 Des 13 titres qui composent cet opus jaillit une musique aussi créative et originale que le nom du groupe qui sent la nouveauté sonore comme jamais. Ces jeunes Britishs font se rencontrer de nombreux styles avec un talent confondant et nous pondent un classique instantané, unique, addictif et très dansant, en plus. La tonalité globale plutôt pop et les beats électro fréquents s'accordent tour à tour avec une foule de sonorités différentes. A commencer par le riff de guitares vintages très "rockab" dans Default qui cohabite magnifiquement bien avec des machines colorées et des choeurs très pop. Le titre suivant, Firewater, est un vrai régal pour les oreilles, pour moi un des deux sommets de cet album déjà si réussi dans l'ensemble. On y entend une basse ronflante, une rythmique accrocheuse, une guitare acoustique bluesy qui prodigue parfois même quelques solos, des harmonies vocales volées aux Beach Boys, et un chant qui s'envole durant la dernière minute (ce qui n'est pas sans rappeler l'envolée d'un certain John Lennon sur la chanson A day in the life) pour un final psychédélique d'une grande intensité.
Les 4 membres de D.D sur un montage photo léché et raffiné
à l'image de leur album.
Le 2e sommet est pour moi Hail bop. Cette fois cela démarre avec des beats franchement électro, rejoints au bout de 30 secondes par une basse ronflante et une guitare électrique très raffinée bourrée d'écho. Sur ce cocktail explosif viennent s'agréger les voix très pop des 4 anglais qui s'expriment souvent par des choeurs mais aussi par des envolées individuelles splendides. Un tube, ce Hail bop ! La ballade de l'album, Hand of man, est douce et reposante avec ses guitares acoustiques et ses choeurs rassurants. Les autres titres de l'album sont également tous très inventifs, spontanés, lumineux, et bouillonnent d'une incroyable énergie. Ce "Debut album" est un véritable collier de perles. Même la première chanson introductive est très aboutie. Si vous n'avez pas encore entendu parler de Django Django, il est grand temps d'écouter leur album, qui apporte réellement quelque chose de neuf. Un bon bol de fraîcheur !

Ci dessous, vous pouvez écoutez Hail bop, qui est pour moi un des deux sommets de cet album unique.



mardi 27 mars 2012

Reprise imminente du Blog ! ! !

Bien le bonjour à tous en cette belle journée de printemps chaudement ensoleillée. Comme vous l'avez surement remarqué, si vous êtes par hasard tombés sur ce blog durant les 9 derniers mois, je l'ai plus ou moins laissé à l'abandon. Une grossière erreur, injustifiée.
 Mon dernier Post date du 13 Juin, veille des grandes échappées estivales qui ont eu raison de mon activité de blogging. En revanche, lors de ma rentrée en Octobre à la fac' à Paris, j'aurais pu et du le reprendre. Or, une fois qu'on arrête, on reprend difficilement ; tout le contraire de la cigarette me direz-vous. Durant ces quelques mois d'inactivité au sein de la blogosphère, j'ai consacré mon temps à d'autres choses, à mes cours, à mes lectures..
 Bref, nous sommes le 27 Mars et j'ai décidé de le reprendre, de continuer à rédiger des chroniques sur des concerts, des films, des pièces de théâtre, des sorties d'album, car cela me plaît, et que toutes ces choses ne manquent pas à Paname, elles abondent. Le "re-lancement" du blog sera effectif demain, à l'occasion d'un article que je posterai sur un album sorti récemment et qui vaut sérieusement le détour.